Peau douce…
Photo/Gilles Dallière/Les tanneries/Fès/Maroc
J’ouvre les yeux sur ce regard sévère, tourné vers la rivière, face à un monde dont le destin est tracé depuis un siècle. Je sens l’eau, l’hiver, la peau mouillée, l’égout, le bouillon clair et la peau inerte. L’odeur de la peau transpirant la sueur, l’odeur prégnante de la mort sont un absolu concentré. Au-delà de l’épouvantable et de la beauté du lieu, on rêve d’humus, de bois de cèdre, et de vieux cuirs.