Le temps suspendu
Photo/Gilles Dallière
Sous une lumière plus intellectuelle que sensible, l’acier se fige comme privé d’air et plongé dans un espace vide. Ce temps suspendu donne une dimension mystérieuse à l’ensemble de l’architecture métallique. Cette installation, sur quatre étages, est l’illustration du passage, un ascenseur livré à l’action dissolvante de la lumière qui l’empêche de se figer et qui en jouant de sa masse, l’absorbe dans son jeu. Le moment est un faux présent, un présent qui renvoie au passé du souvenir et qui s’enracine dans le fantasme.