Le miroir d’eau…

En face, une haie d’arbres élancés, enchâssés dans une frange de buissons, dresse une muraille en ruine que le contre-jour noircit. Dans le miroir d’eau, je ne peux toucher de la main la plus haute aiguille de pin, cette faveur est réservée au ciel, à la pluie, aux vents et aux oiseaux. Mais l’étang me permet de l’atteindre à l’œil de mon Leica, de prendre en main l’eau vert-feuille, de la traiter, de la maîtriser comme deux images jumelles qui se reconstituent sur un papier mat.