L’aurore…

Chaque matin, dans un demi sommeil où la raison triomphe peu à peu des folles images du rêve, j’ouvre mes sens aux vagues impressions d’un monde qui est la parfaite antithèse de celui que je vis à Paris. Les cigales, les bruissements et les sifflements indistincts qui font vivre l’air, le petit mur de pierre, l’aube hâtive dessinant au plafond les mille découpures des fenêtres, une brise matinale chargée de senteurs pénétrantes qui soulève le rideau de la porte de ma chambre et me fait percevoir la coupole immaculée de l’église du village ; tout cela me surprend et me ravit.