Qui voit le ciel dans l’eau…

Le lac est si profond que le ciel s’y est mis. En rêvant le vent, l’écho des nuages et de l’eau qui les dédouble se trouble, et les vagues qui glissent à ma rencontre, reflètent le vide qui m’emporte tout en haut de la falaise de porphyre bleu qui dévide mille sentiers autour de l’Estérel. Il y a une ombre au tableau et il y a de la lumière. Elle dévisse jour et nuit les collines de pins d’Alep et de chênes de Cork.