Le temps perdu…
Photo/Gilles Dallière
Le jour se lève, aussi lentement qu’un rideau de scène. J’ai brusquement envie de pousser la porte sur le chant des oiseaux qui ont quitté Paris. Partir. Il n’y a rien de tel qu’un instant de vide. La ville qui m’entoure se serre. Elle est comme blessée, saigne un peu devant les incivilités. Elle devient subitement trop grise,d’un gris sang qui circule partout, agressif. J’aimerais le voir s’élargir jusqu’à l’horizon de la butte Montmartre, là même où le soleil l’étreint. J’ai furieusement besoin de vert, d’oiseaux, de paix, alors seulement je m’abandonnerai.
Voilà un bien joli texte qui vient de l âme!
Mais aussi d un corps qui ont envient de
RESPIRER! De l air- du vert- et tendre l ouïe
A la nature! Merci GILLES.
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