L’enfer souterrain
Photo/Gilles Dallière
Le monde est une fenêtre. Dans cet encadrement, la main courante semble glisser sur la crasse d’un mur éreinté. Place de la République, dans le métro du XXIe siècle, l’anthologie des ombres décrit les corps d’une société atomisée, repliée sur la satisfaction de ses besoins personnels. Ils sont là, tous, dans leur distance. Ce qui n’apparaît pas se découvre dans le silence gris de ce cadre déchiré. Tous sont là, les mains posées sur la rampe gluante de cet enfer souterrain à courir vers je ne sais quoi.