Le 11 novembre 2018
Photo/Gilles Dallière
Arrêt sur image. La pluie tombe, elle ruisselle en nappe très mince sur la tôle des voitures. L’horizon s’enfuit dans un flou artistique. Les grands arbres dansent à la lisière du bois et l’averse tisse la terre avec le ciel. Les gouttes chantent sur les uniformes, l’image se dilue comme un lavis abstrait. Le ciel pleure ses morts et ses larmes apportent du bonheur. En ce jour de commémoration, tout est lumière et eau. Je vais me permettre de citer quelques phrases de Monsieur le président de la république française, Emmanuel Macron.
« Que ce jour d’anniversaire soit donc celui où se renouvelle l’éternelle fidélité à nos morts ! Faisons, une fois de plus, ce serment des Nations de placer la paix plus haut que tout, car nous en connaissons le prix, nous en savons le poids, nous en savons les exigences »…
« Nos pieds ne se détachent qu’en vain du sol qui contient les morts » écrivait Guillaume Apollinaire…
« Que sur les tombes où ils reposent, fleurisse la certitude qu’un monde meilleur est possible si nous le voulons, si nous le décidons, si nous le construisons, si nous l’exigeons de toute notre âme »…
« Le seul combat qui vaille c’est le combat de la paix, le combat d’un monde meilleur »…