La convergence des lignes
Photo/Gilles Dallière
Il n’y arien de plus beau que l’insondable silence du regard, le vrai, celui qui cadre, celui qui vous travaille et vous poursuit durablement jusqu’à l’obsession. Captées, un bref instant, dans la chambre obscure de mon souvenir, toutes ces images sont le négatif de mes passions. Dans la cabine de cette voiture en noir et blanc, profils fuyants, métaux, surfaces lisses, accessoires, créent une véritable œuvre graphique. Dans le parallélépipède exigé, l’arrondi du volant encadre les convergences géométriques de sa structure qui se marient si bien à la vitesse. Un simple tressage le fait apparaître en majesté. Une courbe parabolique puissante qui convoque figures triangulaires et diagonales en liberté. Toute une félicité de gris et de blancs opposés à la mécanique des noirs.