les bains publics
Photos/Gilles Dallière
Sous la pesante chaleur, dans l’éblouissement furieux de la lumière, la grille s’intègre au contre espace. Tout est affaire de décor. L’angle mort de la Promenade c’est la descente aux bains publics ou seul les bruits d’ablution viennent perturber le silence. Faire du sens en utilisant les surfaces, les matières, les lignes de fuite, cela ne suffit pas à illustrer ce rapport des bains de la ville, entre l’intime et le public. J’ai posé le décor, celui de l’intention, il y a de la place pour la surprise, la déception, ou l’émerveillement. Il ne reste que dans ce bain de multitude, la ville est entre parenthèse et les murs sont couverts de graffitis dans lesquels s’exprime toute la misère sexuelle du monde.