Et du silence, parfois, sourd une image…

On ne regarde pas la Touques comme un tableau de Vuillard ou de Bonnard pour des émotions esthétiques. On la vit concrètement. Et même à marée basse, vide, sous un soleil blanc, on s’amuse à observer les mouettes affolées par les reflets de la digue dans ce qu’il reste d’eau. Ces bois noirs, verticaux, alignés mais en désordre, droits, penchés vers l’avant et vers l’arrière en disent long. Choses mates et rugueuses. Mutinées de la matité.
Et du silence, parfois, sourd une image.