Le ghât des dhobis…

Je me suis accoté au dernier degré du ghât où les dhobis, travailleurs inlassables, lavent les vêtements en les frappant contre des pierres plates. Le sombre courant me mouille les pieds. Devant moi, Varanasi s’impose. Les kurtas sèchent peu à peu à la lumière sable qui les couvre de couleurs sucrées. Des ombres immergées dans une eau sans remous, accomplissent leurs ablutions. Bénarès se reflète sur l’immobilité de ses escaliers. Des barques fouettent à coup de rames une eau étale en tourmente. Les candélabres percent le ciel en travers du chemin du soleil levant faisant apparaître les dentelles des palais décrépis.
💕❤️❤️
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