Confinées…

Oui c’est déjà le crépuscule, il n’est pourtant que 17h30. Dans l’angle mort de l’Orangerie, les chaises des Tuileries ont enrobé la beauté d’une lumière sournoise qui éteint le présent. Devant cet amoncellement organisé, le jardin envahi de feuilles mortes, d’entrelacs de branches, de rhizomes en volutes, de tiges de dahlias et de chrysanthèmes roses, noue un filet maillé si serré que bientôt il me suffoque. Je suis hypnotisé par cette vibration rageuse de ces chaises vertes, entassées…confinées.