Le blues de la nuit…

Le pays n’a pas la patate. Les gens ont peur de reconfiner, les gens ont peur tout court. Ils sont à cran. Le monde tangue et malgré tout il est rempli de poésie. Entre les géométries du parvis du palais de Tokyo, un accordéon ressasse à l’infini ce tango sévère et triste où chaque note tombe lourdement, comme par dépit sous la main qui se voue à faire chavirer d’amour sa cavalière. Et même si la chemise déborde, je me plais à croire qu’il la soulève à la pointe de ses doigts, cheveux gominés, veston cintré et souliers à talon. Elle glisse, glisse encore, guindée, hiératique, impassible et sauvage sur le marbre dépoli.
Voilà une réponse positive et emplie de belles promesses d espoirs
😘💖😘💖
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