Le simple et l’essentiel…

Le mur de l’Orangerie du jardin des Tuileries s’offre, silencieux. C’est le contraste des lignes qui domine, et une fois encore le noir, sec, profond, qui fait naître cette atmosphère digne de l’illustration d’une féerie. Un monde inattendu se manifeste, fait de courbes, de taches, de flous, s’organisant en une rigoureuse structure visuelle faite de lignes et de cadrages serrés et précis. Le simple et l’essentiel sont une conquête, le résultat d’une recherche consciente. Qu’il s’agisse d’un mur, d’une ombre, d’un arbre, le sujet identifiable dans la réduction à l’essentiel de ses formes fondamentales est à la fois réel et d’invention.