Je vais ou va le blanc…

Cet été j’étais perdu dans mes pensées et au détour d’un chemin le déclenchement du Leica n’a pas interrompu cette attitude. Le sentier est devenu fugitif. La forme des arbres se dessine et ce déplace comme par effraction dans une grisaille savante. Je suis happé par la lumière enveloppée d’une infinité de dégradés de gris jusqu’au plus profond du noir. Il faut accepter le flou, et ce qui frappe dans ce sous-bois, c’est ce halo de lumière qui me console de tout.