Le trouble
Photo/Richard Alcock/Gilles Dallière
Muré dans la solitude, je me mets à la fenêtre. J’ai comme un trouble, l’impression que ma rétine se voile d’organza de soie champagne. Derrière les ciselures orgueilleuses de la crémone de cet hôtel particulier je m’invente une histoire, effleurant l’espoir qu’un visage ami vienne se coller là, juste de l’autre côté du double vitrage. Mon univers devient tout à coup fragile et obscur et je me dois de bouleverser mon existence, communiquer avec l’essentiel, atteindre l’inaccessible, imaginer le néant absolu.