Archives de Tag: citation

Photo/Gilles Dallière, Salvador de Bahia, Brésil
« Il y a le trou noir de la salle, l’invisible spectateur, et sur la scène la cathédrale du drame, le cercle de lumière et cette voix. Derrière les piliers, dans l’ombre, on devine des présences inquiétantes… Je grelotte, je m’accroche à un éclat de bois sur le sol, une petite marque rouge, je m’hypnotise. Je respire lentement, N’aie pas peur, Henri, c’est du théâtre, c’est l’enfant qui a peur de toi. Voilà, nous y sommes, il faut tout ce début pour être plus juste, à ma place. Maintenant il ne me reste qu’à être généreux, jouer, jubiler, que ce soit dans la joie ou la souffrance. »
Bernard Giraudeau, « Cher amour ».
« On ne pouvait pas s’entendre »

Photo/Gilles Dallière, Paris
Si un jour tu me vois vieille, si je me salis quand je mange et que je ne réussi pas à m’habiller, soit compréhensif, souvient toi du temps que j’ai passée pour t’apprendre.
Si quand je parle avec toi je répète toujours les mêmes choses, ne m’interromps pas, écoute moi, quand tu étais petit je devais te raconter chaque soir la même histoire avant que tu ne t’endormes.
Quand je ne veux pas me laver ne me fait pas honte, souviens toi quand je devais te courir après en inventant mille excuses pour que tu ailles au bain.
Quand par moment je n’arrive pas à me souvenir, où que je perds le fil de la conversation, donne moi le temps nécessaire à retrouver la mémoire et si je n’y arrive pas ne t’énerve pas, la chose la plus importante n’est pas ce que je dis mais le besoin d’être avec toi et de t’avoir a m’écouter.
Quand mes jambes fatiguées n’arrivent plus à tenir la cadence de tes pas, ne me considère pas comme un boulet, viens vers moi et offre moi la force de tes bras comme je l’ai fait lorsque tu as fait tes premiers pas.
Quand je dis que j’aimerais être morte, ne te fâche pas, un jour tu comprendras ce qui me pousse à le dire. Essaie de comprendre qu’à mon âge on ne vie pas, on survie.
Un jour tu découvriras que malgré mes erreurs je n’ai toujours voulu que le meilleur pour toi, que j’ai tenté de te préparer la route.
Donne moi un peu de ton temps, donne moi un peu de ta patience, donne moi une épaule sur laquelle poser ma tête de la même façon que je l’ai fait pour toi.
Aide moi à avancer, aide moi à finir mes jours avec amour et compréhension, en échange je n’aurais que mon sourire et l’immense amour que j’ai toujours eu pour toi.
Je t’aime mon fils.
Lettre d’une mère à son fils
Ce qu’aimer veut dire

Photo/Gilles Dallière New Delhi.
L’amour qu’un père fait peser sur son fils, le fils doit attendre que quelqu’un ait le pouvoir de le lui montrer autrement pour qu’il puisse enfin saisir en quoi il consistait. Je crois qu’il faut du temps pour comprendre ce qu’aimer veut dire.
« The light »
Master : What is the light for you?
Disciple : For me by day (it is) the sun, by night, a lamp.
M : What is the light that perceives that light?
D : The eye.
M : What is the light that illumines the eye?
D : That light is the intellect.
M : What is the light that knows the intellect?
D : It is the « I ».
M : You are (therefore) the supreme light of (all) lights.
D : That truly am i.
Sri Ramanaya
Une éclatante poésie
« Vous qui voisinez avec le passé, sachez que nous nous inclinons
Vers un jour dont l’aube est brodée par le caché.
Vous êtes à la recherche du souvenir et de ses spectres,
Et nous, nous cherchons le spectre de l’espérance.
Vous avez parcouru la terre et ses extrêmes,
Mais nous, nous dépassons un espace pour rentrer dans un autre ».
Gibran Khalil Gibran







