Victoire…

Il y a La Joconde, la Vénus de Milo, et sans bras ni tête, la Victoire de Samothrace. Elle est fascinante. « De la mousseline de pierre » écrivait Champoiseau à Napoléon III. De ce corps svelte et tendu, se dégage un sentiment d’élan et de vitalité exceptionnelle. Qu’importe si les ailes déployées sont clonées, la Victoire, posée en majesté en haut de l’escalier monumental, m’accueille comme un pèlerin à Samothrace, à l’époque où elle était installée en hauteur à flanc de colline. Tout le génie du sculpteur réside là, dans un pouvoir de fascination qui traverse les siècles.