La digue…

Seul, sur la digue déserte, en ce matin d’été, je regarde du côté de Deauville les mouettes. Le passage tout entier est une mélancolie de roches noires. Et lorsque la rieuse se détache de l’ombre, je m’aperçois tout à coup qu’il s’est ouvert un espace entre la jetée et la plage. Espace réfléchi, blanc, dans les eaux immobiles de la marée descendante et la fraîcheur du matin où j’arrive.