Les traces de l’abandon…

J’ai regardé la trace incertaine et aléatoire que la moisissure laisse au plafond. Le monochrome renforce le noir de la salissure, le blanc des murs, l’étouffante chaleur de l’été à travers la fenêtre, l’asymétrie des battants qui obturent l’espace parce que c’est la Grèce toute entière qui passe à travers le bâti. J’accentue la blancheur d’une ampoule, celle-là même qui se pend, seul et dérisoire rempart contre l’abandon.