Décrépitude de l’instant…

Au fond de la cour d’un immeuble de la rue de Hauteville, je me suis souvenu de ces jours délicieux où mon amour à ton cœur savait se faire entendre. Tout a changé, et aujourd’hui, sous ce porche, tu n’as plus rien à dire et tu m’arrêtes avec un froid sourire, coincé au creux de ton alcôve. Il fut un temps, où dans cet escalier, j’y trouvais cette molle langueur, ce tendre feu que le désir fait naître. Les murs sont décrépis, la lumière est blafarde, la main courante fait défaut, tout est changé, tout, excepté mon amour.