Couleur rubis…

Se perdre dans une pagode birmane, c’est se perdre vraiment, ne plus du tout savoir où l’on est, se retrouver bloqué par un mur et s’agacer, ne plus retrouver son chemin et se désespérer. Heureusement il y a la lumière. Au bout de la nuit, il est là, assis en lotus, la main droite posée au sol, la main gauche, paume vers le ciel, contre son abdomen. Les épaules tombent naturellement, comme effacées et rejetées en arrière. La pointe de la langue touche le palais. Sous sa couronne d’or, son regard se pose de lui-même à environ un mètre de distance. Il est en fait porté vers l’intérieur. Les yeux, mis-clos, ne regardent rien, même si, intuitivement, il voit tout.