À l’abri du regard…

Max Chaoul le 1er décembre, Valéry Giscard d’Estaing hier soir : ma jeunesse fout le camp. Il existe une loi dans le monde. C’est une loi de renoncement. Elle est dure et intransigeante. À l’abri de mon regard cet homme attend la mort. À cause du courant d’air, je vois voler au vent ce qu’il reste de sa pudeur : un morceau de dhoti blanc. Je vois le soleil dérober son ombre qu’il abandonne à même le sol. Je vois son pied doré hésiter à se poser sur le bout de sa couche. J’entends sa dignité. Les heures cheminent à pas feutrés sur le sentier de la mort. Le silence devient lumière. Il est réel, il est douceur et c’est sa douleur qui se cache dans le vide de sa vie.