Pose
Photo/Gilles Dallière
On imagine sans peine le découpage de la fenêtre dans l’œil de Vincent. Il se tient là, obéissant, assis dans la lueur blafarde du printemps. Il ne bouge pas, il en oublierait presque son rendez-vous, la moitié du visage prise dans la pâleur filtrée du voilage. À dire vrai, la lumière prend une couleur froide et terne, comme si les rayons de soleil venus à grand-peine de la rue jusque-là avaient perdu la force d’éclairer. Comme si ils étaient anémiés au point de n’avoir plus d’autre pouvoir que de souligner le profil hispanique de l’homme aux mains d’argent.
Ce portrait est magnifique j’Adore !
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Merci Anita
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