La lumière de l’ombre…

Ils sont tous là aux abords du temple. Le dormeur en vain secoue de sa tête immobile un songe qui le relis à son enfance. Le tintement des gonds et des cloches de la pagode a cessé et la dernière onde sonore résonne toujours plus faible pour se perdre bientôt comme le souvenir d’un son. Sous les arbres comme sous le porche d’entrée du grand stūpa, se profile des ombres aux formes fantastiques. L’enfant moine a franchi le mur du rêve, sourire aux lèvres, énigme au cœur, et tant de nudité au visage.