Respirer…

Au bord du Gange, le yogi plante ses pieds dans l’immense étendue céleste. Immergé dans une immobilité totale, ses mains s’enracinassent à la terre. Je sens l’air qui entre et qui sort de ses narines. Dans l’âpre clarté du matin, j’observe ses yeux vides, sa terne tenue, sa mine impassible à ma présence. Il inhale, il exhale, et j’observe ses sensations.