Un chemin de sel et d’embruns…

Sur le massif de l’Estérel, les oxydes rocheux dispersent ça et là des rougeurs tourmentées qui surplombent la mer. Après avoir longé les plages de la Rade d’Agay, face à l’île d’Or, je marche à mi-chemin entre le bleu du ciel et le rouge des rudes pierres qui étalent leurs éclaboussures vermeilles. Le sentier s’enfonce dans l’ombre mouvementée des pins maritimes et des chênes-lièges. Il longe la côte au plus près jusqu’à la pointe du Dramont. Un itinéraire chargé d’histoires, de sel et d’embruns.