Le premier où le second Empire…

Pauline la scandaleuse, l’air brûle sur ton visage. Tu as offert tes seins que tes vêtements ne suffisent jamais à masquer à Antonio Canova. Tu as livré le velours de ton intimité à Borghese, et aujourd’hui tu me tournes le dos. J’ai vu qu’on t’avait déplacé, mais dès que tu es quelque part, ta sauvagerie envahit tout. Derrière les jardins du Palais Masséna, tes yeux de marbre, pleins de détours, regardent la mer. La brutalité neutre du ciel d’azur te rend molle et ronde. Il faut dire que c’est Napoléon III qu’on met en avant au Palais Masséna aujourd’hui. Alors vive Nice et le Second Empire.