Pose
Photo/photoshop/Gilles Dallière
C’est une journée lente. La pose est longue, mon œil est tourné vers lui et il sait à cet instant qu’il ne doit pas bouger. Le temps est comme suspendu. Rien ne vient rompre l’intensité de la lumière. L’air s’est figé et le monde s’est arrêté. À cet instant, la fatigue le saisit, son corps bouge mais il fait si peu de mouvements qu’on pourrait le croire scellé au parquet. Dans le silence, il dépose lentement l’indienne dans le minimalisme de ma chambre à coucher.