La lumière irréelle
Photo/Gilles Dallière
Tout est silencieux, un air relativement frais arrive de la cour par la porte rouge laissée grande ouverte, et c’est à peine si, de temps à autre, une légère brise fait frissonner le linge étendu. Les couleurs se font immobiles, il y a un vaste silence, un silence qui est une façon d’exprimer une pudeur singulière, une pudeur à l’égard du fait même d’exister devant cette lumière irréelle.