ZAHA HADID, ARCHI…VISIONNAIRE.
L’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid est morte à 65 ans, jeudi 31 mars à Miami, victime d’une crise cardiaque. J’ai eu la chance de la rencontrer une fois à Milan chez Sawaya et Moroni son éditeur de meuble, difficile de rentrer dans son intimité tant elle n’aimait pas les journalistes. Née en 1950 à Bagdad, en Irak, elle fait ses études en Suisse puis à Beyrouth et enfin en Angleterre où elle choisit comme maître à penser Rem Koolhass. Véritable diva d’une architecture souvent délirante, elle impose dès 2010 ses lignes tendues, ses courbes forcées, ses plans superposés dans le monde entier. En vérité la femme est complexe, provocatrice, intransigeante mais au-delà de son caractère et de son physique fellinien la gestuelle de ses dessins architecturaux est extrêmement sensible et sensuelle. Aimée et mal aimée, elle appartient au monde particulier de l’architecture qui échappe à la tyrannie de la pesanteur pour devenir certainement aujourd’hui la principale figure du «déconstructivisme ». En 2004 elle est la première femme architecte à recevoir le prix Pritzker et la première à remporter la prestigieuse médaille d’or royale pour son œuvre en 2015, après Jean Nouvel, Frank Gehry et Oscar Niemeyer.
Chez Paolo Moroni/Photo Francis Amiand/Gilles Dallière
Merci pour cet hommage à la grande dame qu elle est ces réalisations seront l héritage qu elle laisse à l humanité
Tres tristement
Merci gilles
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