
Photo/Gilles Dallière, Apollon, Musée national d’Athènes.
« Délos, si tu voulais être la demeure de mon fils, Phoibos Apollon, et l’y laisser fonder un temple prospère?…Personne d’autre ne touchera jamais tes bords, ni ne t’honorera de sa présence. tu ne seras pas non plus, je pense, riche en boeufs ni en moutons ; tu ne porteras point de vignes, ni ne verras grandir des plantes sans nombre. Mais si tu possèdes le temple de l’archer d’Apollon, le monde entier se rassemblera ici pour mener des hécatombes à tes autels ; sans cesse, une énorme fumée jaillira des chairs grasses : c’est par le bras d’autrui que tu nourriras tes habitants, puisqu’il n’y a pas de fertilité dans ton sol. »
Homère Hymnes à Apollon
