Photo/Gilles Dallière, Firminy, 2001
Dans ce monde, nous voyagerons tout le temps sous une lente pluie permanente de très belles étiquettes, une pluie si lourde, si drue, qu’à travers toutes ces étiquettes nous ne pourrons pas même voir ce qu’il y a peut-être de l’autre côté de la vitrine. Pis : ce qu’il y a peut-être de l’autre côté, nous ne voudrons pas même le voir, car nous serons très heureux de ce qu’il y a de ce côté-ci.