Photo/Gilles Dallière/Itaparica au large de Salvador de Bahia, 2012
Il s’agit, évidemment, d’une disproportion presque inhumaine dans les rapports avec la réalité. Dans ces villages construits avec n’importe quoi au milieux des disettes et des épidémies, cette ile nous à enchantée puis traumatisée. Les gens s’enferment dans la vie familiale à laquelle ils donnent une importance absolue : pleins d’enfants, ils en cultivent la douceur, leur douceur mise à l’épreuve se perpétue dans la douceur tendre de leurs enfants et le cercle se referme ainsi, non sans bassesse ni sans égoïsme. Ce cliché reste un souvenir sympathique, il est certain que nous avons très mal manger mais ces trois adolescents étaient très drôles et franchement si vous observez la position du garçon, vous allez vite comprendre qu’il était encore plus féminin que ses soeurs.