Photo/Gilles Dallière, New Delhi
Je sors de l’hôtel Impérial. Il fait encore très chaud. Je suis seul. Seul, et j’emmène avec moi mon oeil, plus ingénu et heureux que je le croyais. Seul : moi et mon appareil de photo. Moi et des milliers de gens, et des milliers de choses. Tout est nouveau. La nuit tombe, toutes les rues sont encore animées…Le temps s’écoule, merveilleusement je dois le dire, il s’écoule. Dans ce bâtiment administratif, il n’y a plus personne, je pénètre dans les couloirs. L’architecture est sobre et élégante il ne me reste que le temps de cadrer la perspective de hauts plafonds et de voûtes blanches qui conduit vers un jardin poussiéreux. Je sors, remonte la grande avenue et me perds dans l’incroyable brouhaha de l’Inde moderne.