Contre champs…

Contre champs. Le silence de ce désert d’hommes, où l’homme n’apparaît que temporairement, j’ai beau écouter, c’est comme si aucune chose n’existait plus nulle part, de nous à l’autre bout du monde, de moi jusqu’au fond du ciel. Rien, le néant, le vide, la perfection du vide, une cessation totale de l’être comme si le monde n’était pas encore créé, ou ne l’était plus, comme si j’étais avant le commencement ou bien après la fin du monde.
Très beau texte 👏👏
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