Le fil de la lumière
Photo/Gilles Dallière
Pendant les journées du patrimoine, j’ai saturé l’espace d’accumulations d’images, de vues séparées, de constats architecturaux qui se juxtaposent emplissant mon champ visuel. Illimitées, indéfinies, les ornementations déroutent le regard. Mon œil ricoche, rebondit pour s’apaiser enfin, choisissant pour cela de suivre le fil de la lumière qui donne le sens de la lecture. Sous cet éclairage plus intellectuel que sensible, l’encombrement des décors se fige comme privé d’air. Ces fantômes de pierre résonnent infiniment le long de mon air optique. Ces sentinelles de la mémoire me font traverser le présent pour rejoindre les épaisseurs d’un passé légendaire.