Ocre rouille
Photo/Gilles Dallière
Là, devant moi, il y a le pont et il y a la rouille. Elle ronge les lignes jetées sur la mer qui abandonnent leur dernier souffle à travers les clichés des promeneurs égarés du débarcadère. Son cœur de tôle abandonné brave le vent et les caprices de l’Égée. Il se teinte d’une couleur bronze et le blanc se consume laissant apparaître des plaies ouvertes au contact de l’air. Pendant ce temps la Grèce voyage et les bateaux sifflent dans l’ultime éclat du soleil qui décline.
ÉMOUVANT
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J’adore cette photo !
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